LA DENSIFICATION DOUCE
LYMO HOME applique depuis plus de 10 ans des principes de la densification douce pour réaliser ses opérations. L’impact environnemental de la densification douce peut être quantifié à travers divers indicateurs. Cependant, il est important de noter que les chiffres précis peuvent varier en fonction des contextes spécifiques et des méthodologies utilisées.
Voici quelques aspects clés et des estimations générales basées sur des études et des données existantes :
- Réduction de l'empreinte carbone
Transports : La densification douce peut réduire les émissions de CO₂ des transports de 20% à 40%, en raison d'une moindre dépendance à la voiture individuelle et d'un meilleur accès aux transports en commun, à la marche et au vélo.
Bâtiments : Les bâtiments en zones denses ont généralement une empreinte carbone par habitant plus faible grâce à une mutualisation des ressources (chauffage, refroidissement, etc.).
- Économie d’énergie
Infrastructures : L'efficacité énergétique des infrastructures (réseaux d'eau, d'électricité, etc.) peut être augmentée de 10% à 30% grâce à une meilleure utilisation des ressources existantes.
Bâtiments : Les logements en immeubles collectifs consomment en moyenne 15% à 25% moins d'énergie par habitant que les maisons individuelles, principalement en raison des économies d'échelle et de la réduction des pertes thermiques.
- Utilisation des sols
Réduction de l'étalement urbain : En augmentant la densité des zones existantes, la densification douce peut réduire la consommation de terres agricoles et d'espaces naturels de 30% à 50% par rapport aux modèles d'étalement urbain classique.
- Gestion de l’eau
Réduction des surfaces imperméables : La densification douce, combinée à des aménagements comme les toits verts et les jardins de pluie, peut réduire les surfaces imperméables de 10% à 20%, améliorant ainsi la gestion des eaux pluviales et réduisant le risque d'inondations urbaines.
- Biodiversité urbaine
Espaces verts : La densification douce peut intégrer davantage d'espaces verts et de corridors écologiques dans les zones urbaines, améliorant ainsi la biodiversité et créant des habitats pour la faune locale.
Études de cas
Vancouver, Canada : La densification douce à Vancouver a permis de réduire l’empreinte carbone de la ville de 18% entre 1990 et 2010, principalement grâce à une réduction de l’utilisation des voitures et une augmentation des transports en commun.
Stockholm, Suède : Les projets de densification douce ont contribué à une réduction de 20% de la consommation d'énergie par habitant grâce à une meilleure utilisation des infrastructures et des logements collectifs.
Ces chiffres fournissent une vue d'ensemble de l'impact potentiel de la densification douce. Pour obtenir des données précises et adaptées à un contexte spécifique, il serait nécessaire de mener des études détaillées prenant en compte les particularités locales et les objectifs de densification.